vendredi 5 août 2011

"Le sel de la terre" pour commencer ! Un des meilleurs films qui soient sur les mines (au Mexique)

(revu le 29/7/2012)

 Et un personnage emblématique pour aurait pu jouer dans le film! Michèle Ribot, fille de mineur ; une vie de lutte après le cancer.. et les quelques "aléas" qui souvent s'ensuivent. Comme Sofia Gatica (lien), c'est une femme qui ne baisse pas les bras. Observation : la plupart de mes amis d'enfance (lien avec "gens de Molières, photos anciennes) ont disparus ou sont dans un état de santé préoccupant (lien). Pourquoi? Une étude reste à faire (lien avec le questionnaire). Note : ce blog, un des moins "successfull" de mes blogs, est en train de grimper en flèche (lien).

 
La condition humaine. Yaka
Et go !
  

 Un caneton plus courageux que d'autres, emblème de la vidéo...

Michèle Ribot, la vie après le cancer, sans reconstruction 


jeudi 23 juin 2011



Les vidéos de heleneclaude sur Dailymotion

lundi 18 avril 2011

La recherche du temps perdu. Molières sur Cèze...




http://larrive.blogspot.com 
(sommaire des blogs)


Un village minier cévenol en 2011... et ses "banlieues", Clé et Meyrannes...



Molières sur Cèze, l'entrée du village (la mine était en bord de route, à la place du bâtiment hideux où à présent est stocké du béton-?-)




La rue principale, (l'entrée du village). 

Dans ma mémoire, avant..

 Au fond, il ne faudrait pas grand chose pour que cela redevienne ainsi. Et la montagne est belle.. (voir plus loin)...



Une petite fille a installé une dînette rose 
et une coiffeuse dans l'entrée

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Les HLM des mineurs autrefois




 ... au fond, décalés et cachés, en bout du village



Certains appartements sont habités, 
entre autres  par des rroms dit-on




Il y a trois rangées de quatre blocs (quatre par rangée) douze en tout, parfaitement symétriques et très rapprochées, au pied de la montagne, sans soleil.
 
A présent, sur la dernière, trois blocs ont été abattus pour faire une sorte de pelouse. C'est un peu moins oppressant.


Un décor pénible quand il pleut les soirs d'hiver...

A la radio, on entend parfois "France Culture" (oui !) 








Juste à côté, le bar des sports


Vus de la sortie du village les jardins ouvriers parfaitement entretenus...

Les bords de Cèze, mais des dépôts 
de chantiers partout sur la route. On s'y fait. Mal.

Et en bas, coule  la Cèze, impavide ...
"Adieu, Meuse endormeuse et douce à mon enfance,
qui demeure aux prés où tu coules tout bas, Meuse, adieu,
J'ai déjà commencé ma partance, en des pays nouveaux
où tu ne coules pas.... Je ferai la bataille et gagnerai la guerre, en des pays nouveaux où tu ne coules pas..."

Ainsi aurait pu parler un ancêtre mien de Molières, Marius Brahic (lien), un jeune mineur mort à 18 ans pendant la guerre de 14 à Bar-le-Duc, décoré pour acte de bravoure... laissant presque sans ressources une jeune épouse et une petite fille que dit-on mon grand-père également prénommé Marius gendarme au Maroc puis en Algérie, aida autant qu'il le put : il gagnait relativement bien sa vie et la jeune veuve de son cousin travaillait au triage du charbon. Tous deux étaient de Saint Sauveur de Cruzières dont ils étaient partis à 14 ans pour travailler à la mine, la terre ne pouvant tous les nourrir : mon grand-père s'engagea à 18 ans et partit aux "colonies" pour la fuir, son cousin resta et mourut à 18 ans.
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Le village


Ne pas rire SVP



  Mais il y a à présent un tout nouveau salon dans la rue principale et une coiffeuse qui fait revivre un quartier..

 

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La passerelle de mon enfance



qui enjambe la Cèze, reliant Clé à Molières, un raccourci indispensable pour les piétons et les enfants -elle rejoint l'arrêt des cars scolaires filant sur St Ambroix, Alès etc..- A réparer! -Mais cela ne semble pas à l'ordre du jour. En revanche, l'est un rond point pour les voitures desservant les "Brousses" (!) plus loin- Et ceux qui n'en ont pas? Ils paieront quand même.


Un bâtiment magnifique

 Les bords de la Cèze, cent mètres après les corons


L'école de Clé où ma mère enseignait et où j'ai vécu jusqu'à l'âge de huit ans, appartement de fonction avec eau -froide- à un seul robinet, WC dans la cour de récré -un simple trou où je redoutais de tomber- etc. Mes amis s'appelaient Mercédès, Dolorès, Felipe, Boris, Sonia, Piotr, Malika, Yasmina... et Michèle (!) pour moi, des prénoms tout à fait français. J'avais deux fiancés, ignorant qu'on ne pouvait en avoir qu'un : Felipe et Boris, un espagnol et un polonais, un brun et un blond, tout allait fort bien. Molières était la grande ville avec des bals, des soirées musicales, des cafés-restaurants ouverts JOUR ET NUIT, un ciné-club où j'ai vu à 7 ans "Le sel de la terre", "Les raisins de la colère" et quelques Eisenstein... Une animation culturelle cosmopolite fascinante. Dans la salle de l'école juste au dessous de ma chambre, les mineurs parlaient de Bakounine, Zola, Stirner, Marx et de Julius et d'Ethel Rosemberg. L'école était d'un très bon niveau (mais oui !) : presque toutes mes amies ont par la suite fait d'excellentes études. L'une est devenue directrice d'Ecole Normale ; une autre, médecin ; une troisième, femme politique etc...

Le café Deleuze (à Clé) qui autrefois faisait office de salle de réunion, appartenant aux parents de Michèle Ribot, issue d'une famille engagée anti nazie, et dont le grand mère, Alphonse Deleuze avait été tué en 43 pour faits de résistance (lien).


Les bords de la Cèze et peut-être ?


 des peupliers noirs, 
espèce rare et protégée


L'eau est limpide -mais cela ne signifie pas qu'elle soit pure-

cristalline, depuis...


... la fermeture de l'usine de carton et 
des aciéries en amont, il faut le reconnaître.



Le chemin du jardin botanique (dont les abords servent de décharge) qui monte au château de Montalet en partie restauré... 


Extrait  de cet article.
Il fait venir des gens, des touristes... quoique fermé les 4/5 du temps, y compris sur son chemin d'accès en voiture par une grille peu engageante, et mal balisé si on passe à pied -lien avec "les bronzés visitent le château de Montalet-.. mais il pompe des subventions, eau, électricité, éclairage de nuit dont le village aurait besoin. Certaines maisons lui donnent un bien triste aspect. Question : les habitants en profitent-ils réellement? Comme en bien des cas (lien avec "chemin de la Roque") les visiteurs ou résidents venus d'ailleurs ne quittent guère le ghetto où on les a installés pour se balader dans le village (pas de restaurant et à peine un café) mais où est la cause où est la conséquence? Deux groupes qui ne se rencontrent jamais. Ne serait-il pas plus juste d'investir aussi dans et pour LE VILLAGE afin d'éviter que le visiteur ne le traverse fissa sans le voir? (lien avec l'article.)



Le jardin botanique comprend de magnifiques orties, 

 qui théoriquement font un aliment bio, énergétique et gratuit (lien) MAIS ATTENTION, IL VAUT PEUT-ÊTRE MIEUX S'ABSTENIR ICI...



On peut les conserver séchées et avec ce qui se passe à Fukushima, -lien- on a intérêt à stocker avant que les plantes n'aient métabolisé la radioactivité qui traîne dans l'air. MAIS REDITE, ATTENTION : pas d'excès, contrairement à ce qui est dit sur presque tous les sites: la vitamine A qu'elles contiennent en quantité n'est pas toujours bien tolérée et les excès de potassium sont dangereux. En outre, elle est diurétique; si vous urinez beaucoup et maigrissez de même, arrêtez. D'autre part, la plante a la propriété certes très utile de stocker les métaux lourds (c'est à dire dpurer les sols!) donc il faut éviter de la récolter en des endroits où on peut craindre des dépôts... par exemple sur la décharge de Molières! L'eau peut transporter du fond de la terre les déchets de la mine inondée, parmi lesquels sans doute, justement, des métaux lourds. 

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Et un peu plus éloigné de Molières que Clé, Meyrannes, l'autre village satellite... et au bout d'une côte abrupte...

... une petite merveille, l'église romane du 12ème siècle, parfaitement restaurée avec des amphores dans les murs qui servaient de porte voix, les ancêtres des micros, une technique datant de l'époque mithraïque (15 siècles avant JC).

dimanche 17 avril 2011

Molières aujourd'hui

Devant la Mairie, la stèle à la mémoire des mineurs qui ont fait le village

Gitans, arabes, polonais, bosniaques, tous français et identiquement moliérois




Un monsieur qui s'ennuie, peu de moyens de 
transport, des loyers trop chers, pour un handicapé, ce n'est pas rose...
Et des jeunes qui semblent heureux... Ils n'ont pas ce sourire en banlieue parisienne...




 



La coiffeuse et la buraliste












Des chevaux, vers la route qui monte au château : une entreprise intéressante



 Le pont refait, de belle allure

 









Côte à côte, des maisons superbes et d'autres en déshérence



Cela rappelle Beyrouth


La partie de cartes version deux