qui se plaint de ne plus trouver de poissons (!) Il incrimine les hérons, trop voraces, qu'il aimerait voir disparaître. Et la pollution aussi, difficile à ne pas voir ni sentir.
Si vous en trouvez une tombée du nid, sachez qu'elle est tout à fait
sauvable mais qu'il faudra la nourrir (et au début, la gaver, si elle a
moins de 3 semaines et n'a pas acquis le coup de bec pour envoyer sa portion au fond du gosier -sa langue est trop courte-, ni même le réflexe de l'ouvrir toute seule lorsqu'elle a faim, son âge se voit à sa
maladresse et à ses plumes, si elles sont encore en partie tuyautées,
c'est un bébé de moins de 3 semaines et il faudra la gaver encore au
moins dix jours) .. de mouches, insectes -morts, il faut les tuer-,
asticots (son régal) morts également, il faut leur couper la tête (!),
croquettes de chats ramollies et malaxées en boules, le top, c'est du
coeur d'agneau dégraissé et coupé en petits morceaux.. ou de la viande hachée
maigre bien dégraissée en cas d'urgence.. ou
d'une pâtée spéciale oiseaux insectivores à 4,30 E le sachet
(minuscule!)... et sachez aussi qu'elle mange presque la moitié de son poids/jour de
ces mixtures (toutes les 3 h). Pas d'eau, l'alimentation la lui apporte,
pas d'insectes vivants, sa salive et ses sucs gastriques ne lui
permettent sans doute pas encore de les détruire et c'est eux qui
risqueraient de la dévorer. Il faut lui ouvrir délicatement le bec (elle
se débattra, c'est normal) avec un ongle ou un petit couteau, le tenir largement ouvert comme un entonnoir et lui envoyer la
boulette ou les morceaux tout au fond, quitte à pousser légèrement si ça
accroche, ne pas avoir peur, il faut que ça rentre! Soit avec une pince
à épiler, soit avec les doigts ou un ongle.
Attention au moment où elle
va savoir voler, ça ne prévient pas, et éviter les chiens ou chats à
côté. Si elle décide de se percher au sommet d'un arbre, surveillez la,
elle risque de revenir et de se balader au sol (elle n'aura sans doute
plus peur des hommes ni de rien et sera donc très vulnérable) !!
Pour éviter de
l'apprivoiser, (c'est une espèce protégée qu'il faudra relâcher dès qu'elle sera suffisamment forte et autonome) il faut seulement la nourrir et la remettre en cage dès
le repas fini, sinon il sera dangereux de lui rendre sa liberté, même juste pour une
balade. S'il fait froid, mettre du foin (jamais de coton ou de textiles) et introduire un petit carton assez fermé
dans la "cage", la cage étant aussi bien une caisse de transport pour chat ou chien si elle a une porte grillée (toujours exposée au soleil et à l'abri du vent, voire isolée de couvertures) pour qu'elle puisse se blottir.. ou la rentrer la nuit si
elle n'est pas suffisamment plumée... mais il faudra alors la ressortir le matin tôt de sorte
que ses parents puissent éventuellement la nourrir. La cage doit être
bien haute voire suspendue contre un mur si possible. Posez un appui -une branche, une planchette- juste devant pour que les parents
puissent s'y tenir, le tout hors d'accès de chats-chiens qui risquent de les crocher
au moment du nourrissage. (Affairés, il prennent tous les risques.) Ici un lourd barbecue en fonte haut sur pattes où aucun matou ne peut grimper, pas plus que sur l'arbuste aux banches souples d'à côté est au poil ce qui convient. Courage. Elle mange toutes les 3 heures. On voit en dessous du sternum un creux qui ne doit pas être trop important, signe alors d'insuffisance alimentaire.
Que l'épouse du Ministre du travail (Woerth) ait été engagée à prix d'or comme collaboratrice par Patrice de Maistre, gestionnaire de la fortune Bettancourt, par ailleurs donateur de premier plan pour la campagne présidentielle de Sarko (et ensuite décoré par le ministre du budget -!- de la légion d'honneur) ne POSE STRICTEMENT AUCUN PROBLÈME AU PARQUET DE BORDEAUX. Qu'on se le dise, il y a parfois dans la vie des coïncidences extraordinaires.
De grosses, énormes affaires, très vendeuses.. et très importantes certes... Mais où sont toutes les autres, minimes apparemment à la mesure des premières, mais qui nous pourrissent aussi la vie? A nous de les traiter. Par et avec eux.
Un scoop aujourd'hui : le temps du servage n'est pas révolu ! Contrairement à ce qui est dit partout et parfois même écrit, le château actuellement restauré à grand renfort de subventions* et de sueur de bénévoles, donc avec notre argent, ne sera jamais la propriété du village ou de la région.
Le contrat de bail bétonné comme rarement au bénéfice du bailleur, mentionne explicitement qu'au terme du bail, il
reviendra à ses propriétaires avec tous les aménagements qui y auront
été effectués, sans aucune contrepartie, aucune obligation vis à vis de la Commune comme c'est d'usage (visites
gratuites ou dont les bénéfices vont à part égale à la région et à
lui-même) aucune réelle obligation donc autre que de laisser le site "ouvert" au public
sans précision (notons que si les propriétaires décident d'y faire des chambres d'hôtes, un restaurant, une galerie d'art etc...le lieu sera
considéré comme ouvert au public.) Servage pas aboli (lien) !
*De grosses sommes sont ainsi régulièrement englouties alors que dans le village les égouts se déversent... comme vous savez (voir articles suivants ou http://sosceze.blogspot.fr.) Cela aurait pu être tolérable si à terme le château, comme cela est fautivement dit et répété ! revenait au village ; ça ne l'est pas dans de telles conditions. Question : ceux qui ont signé ce bail bétonné à l'américaine l'ont-ils lu avant?
Cliquer sur le feu rouge pour voir tous les clips des bords de Cèze à Molières. Vous qui aimeriez laisser à vos/aux enfants une rivière où ils puissent se baigner comme nous autrefois -pour certains d'entre nous- faites en autant partout !!!
"Sosceze"collige en vidéos datées au jour le jour les travaux effectués [car tout change vite en ce moment].. mais qui pour l'instant semblent surtout du camouflage : aux endroits cruciaux, les égouts ne sont plus à ciel ouvert mais récoltés dans des fosses enterrées dans le lit de la Cèze, sous l'eau dès qu'elle monte [et s'y déversant?] Plus discrètement en tout cas. Mais ailleurs [sous la passerelle (!)] hors vue mais détectables à l'odeur, il y a toujours des déverses directes. La pétition (lien)
Une critique d'un lecteur qui me touche car je me l'étais faite à moi même: ce blog donne de Molières une image noire qui blesse les gens*. Il est vrai qu'il s'est infléchi au fur et à mesure de rencontresetdeballades dans un sens qui n'était pas celui du départ [la recherche de mes souvenirs d'enfance], un sens plus réaliste, à la Zola (lien). Mais cacher sa relative déshérence ne revient-il pas à l'accepter comme naturelle, la laisser perdurer et tromper par défaut le lecteur? Ne faut-il pas montrer ce qui est et non ce que l'on voudrait qui soit,précisément pour conduire des décideurs [qui ont peut-être d'autres soucis] à faire que cela le devienne? Édulcorer n'est-ce pas admettre? Se résigner? Les gens ne méritent-ils pas mieux? .
Il est remarquable -et parfaitement normal- que par pudeur [même et surtout si on en souffre] on soit parfois le premier à vouloir taire une situation injuste qui vous est infligée et qui vous blesse. La victime se fait alors complice de ceux qui par indifférence ou méconnaissance en sont la cheville ouvrière [et parfois en profitent.] Tout le monde l'a ressenti, je l'ai ressenti aussi (lien). Le système présentant de la réalité une image souvent enjolivée [tronquée] nous amène tous à éprouver une honte inappropriée parce que nous croyons être seuls [ou un tout petit groupe**] à vivre ces situations alors qu'en réalité, tout le monde les vit et tous, se croyant "seuls", se taisent identiquement. Chacun a peur ; se défausser c'est risquer d'être pointé comme différent, d'où le silence... C'est donc ce sentiment fautif d'opprobre et d'isolement qu'il faut vaincre ou plus exactement dont il faut prendre conscience qu'il est une intox a contrario. La honte doit changer de camp et retourner à ceux à qui elle revient de droit, aux divers pouvoirs qui ont infligé, laissé perdurer, toléré ou ignoré ces situations.
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La beauté est ce que l'on a en sa mémoire
Le réel, que vous voyons à travers le souvenir
La beauté est ce que l'artiste en fait; ce que le poète en fait (lien) ; ce que tous nous en faisons mentalement par nos émotions; et pour moi [même poignant] ce village dans ma mémoire demeure beau, poétique agréable et joyeux. Car aux perceptions immédiates se mêlent indissociablement le passé et l'émotion qui s'y rattache, sans que nous ne nous en apercevions. Mais il faut qu'il le devienne vraiment, pas seulement dans des souvenirs à demi émergés de cette recherche personnelle du temps perdu et particulièrement de Lydie
qui l'avait choisi contre les paillettes de la ville de l'Est où elle
aurait pu devenir femme de notable à la vie autre. Et pour cela, d'abord dire, montrer.. Ce n'est pas difficile et c'est nécessaire. HL *Mais il conclura cependant la brève conversation en observant qu' "autrefois, les maires habitaient le village, pas à présent." ** C'est ce que l'on pourrait appeler le "phénomène du ghetto".
Extrait. "II
y avait déjà bien des années que, de Combray, rien n'existait plus pour moi,
quand un jour d'hiver, comme je rentrais à la maison, ma mère me proposa de me
faire prendre un peu de thé. Et bientôt, accablé par la morne journée je portai à
mes lèvres une cuillerée où j'avais laissé s'amollir un morceau de madeleine. A
l'instant même où la gorgée mêlée des miettes toucha mon palais, je
tressaillis. Un plaisir délicieux m'avait envahi, isolé, sans que je n’en sache
la cause. II m'avait aussitôt rendu les vicissitudes de la vie indifférentes,
ses désastres inoffensifs, sa brièveté illusoire de la même façon qu'opère
l'amour. J'avais cessé de me sentir médiocre, contingent, mortel. D'où avait pu
me venir cette puissante joie ? liée au goût du thé et du gâteau, elle le
dépassait infiniment. Je pose la tasse et me tourne vers mon esprit, dépassé
par lui-même ; chercher ? pas seulement : créer. Mon esprit est en face de
quelque chose qui n'est pas encore et que seul il peut réaliser puis faire
entrer dans sa lumière. En moi quelque chose se déplace, voudrait s'élever,
désancré d’une grande profondeur ; je ne sais ce que c'est, mais cela monte
lentement ; et tout d'un coup le souvenir m'est apparu. Ce goût, c'était celui
du petit morceau de madeleine que le dimanche matin à Combray, quand j'allais
lui dire bonjour dans sa chambre, ma tante Léonie m'offrait après l'avoir trempé
dans son thé. La vue de la madeleine ne m'avait rien rappelé avant
que je n'y eusse goûté ; mais, quand d'un passé ancien, rien ne subsiste,
après la mort des êtres, après la destruction des choses, seules, plus frêles
mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l'odeur
et la saveur restent encore comme des âmes portant sans fléchir l'édifice
immense du souvenir..."